Matilda

La famille de Matilda n'a rien de vraiment stimulant. Sa mère passe ses journées à jouer au bingo, son père monte de petites escroqueries minables et son frère s'abrutit toute la journée devant la télévision. Pour la petite fille surdouée qu'est Matilda, cet horizon n'est guère enthousiasmant. Matilda se réfugie donc dans les livres, après avoir appris à les décrypter toute seule, et veut très tôt prendre le chemin de l'école. Son père refuse d'abord, mais cède finalement à la demande de l'enfant. C'est ainsi que la fillette se retrouve dans un établissement où sévit la tyrannie d'une directrice adepte des arts martiaux, et qui déteste les enfants...

Critique : Une mini-Einstein à couettes (du genre à lire Hemingway à 6 ans) grandit dans une famille de beaufs américains (chips, télé et petites magouilles). La surdouée a aussi des pouvoirs magiques... Du livre de Roald Dahl (gros succès de la littérature enfantine), DeVito fait un conte de fées cocasse et subversif, brocardant la bêtise et la vulgarité.

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