La Corse, beauté sauvage - Des vallées et des hommes

12Mai

documentaire - découvertes

Durant des siècles, le destin des Corses était lié aux spécificités du relief de leur île, une terre morcelée entre mer et montagne, entre cimes et rivages.

 

Critique : La Corse n'est pas qu'un paysage de carte postale. Derrière ses plages paradisiaques se cache une île-montagne, comme une citadelle posée sur la mer, où 80 % des bergeries ont été abandonnées et la plupart des espaces ruraux désertés par les autochtones. Mais dans les hauteurs des massifs, une civilisation pastorale perdure — vestige d'un territoire de transhumance —, attachée à perpétuer la tradition. Les éleveurs de chèvres et de porcs profitent du tourisme vert pour écouler leurs produits, dans des bergeries converties en auberges le temps de la haute saison. Professeur d'histoire à Bastia, Gérard monte ainsi chaque été à la bergerie d'Ubuli. Pour lui, la Corse est « une terre qui n'a aucun intérêt sans les hommes ». Quatrième épisode de cette série documentaire diffusée depuis lundi, Des vallées et des hommes est, à l'image de l'ensemble de la collection, orienté vers la vraie nature de l'île : verticale et vertigineuse. En se plaçant du côté de la minorité pastorale, avec tout ce qu'elle a de brut et d'authentique, Jean Froment appréhende l'île sous un éclairage communautaire. Avec un beau sens de la proximité, le réalisateur philanthrope met en exergue le déclin de ces hommes des montagnes devenus des clichés pour touristes en quête de dépaysement. — Marie Ponchel

 

Diffusion : Le 12 Mai 2016 à 18:10

 

Replay : Disponible prochainement ...

 

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