Court-circuit - Impossibles amours

Au sommaire : Le rossignol et la rose - Un court métrage australien réalisé par Del Kathryn Barton, Brendan Fletcher en 2014, avec Mia Wasikowska, Geoffrey Rush, Benedict Samuel, David Wenham, Sophie Lowe. Un rossignol se sacrifie pour offrir une rose rouge à un jeune homme voulant séduire une femme sans coeur. Suivi d'un etnretien avec le biographe d'Oscar Wilde Une sur trois - Un court métrage français réalisé par Cecilia de Arce en 2015, avec Marie Petiot, Waël Sersoub, Jade Phan-Gia, Noémie Delattre, Florence Fauquet. Quand Simone se retrouve enceinte et décide d'avorter, son amie Zelda va l'aider à affronter ce moment douloureux. Suivi d'un entretien avec la réalisatrice. Qui j'ose aimer - Un court métrage d'animation franco-belge réalisé par Hugo Frassetto et Laurent Deydier en 2014. -- Critique : Oscar Wilde adapté façon rock et papiers découpés : les Australiens Brendan Fletcher et Del Kathryn Barton se sont emparés de la nouvelle Le Rossignol et la Rose (14 mn, 2014) en assumant le côté romantique de l'histoire. Un étudiant doit offrir une rose rouge à celle qu'il convoite pour pouvoir danser avec elle. Emerveillé par un tel amour, un rossignol se sacrifie pour lui offrir la fleur. Le texte de Wilde est magnifique et l'animation, très sensuelle. Avec, pour doubler le rossignol, la voix cristalline de l'actrice pop Mia Wasikowska ! La Française Cecilia de Arce est moins lyrique avec son Une sur trois (19 mn, 2015) mais se révèle être une très bonne directrice d'actrices : ses deux héroïnes, qui s'épaulent avant un avortement, sont formidables ! Florence Fauquet a remporté le prix Adami d'interprétation au festival de Clermont-Ferrand. Mais Marie Petiot, à ses côtés, est parfaite aussi. Dialogues ciselés, histoire finement développée, l'émotion contenue : un sans-faute. Le court d'animation de Laurence Deydier et Hugo Frassetto, Qui j'ose aimer (7 mn, 2014), pâtit un peu de la comparaison : l'histoire, racontée en aquarelles fluides, de cette femme tiraillée entre un amour finissant et un nouvel amant paraît un peu tiède bien que racontée avec justesse. — Anne Dessuant

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