La baraka

Aimé Prado a tout perdu en Algérie avant de refaire fortune à Marseille, où son restaurant est l'un des plus réputés de la ville. Il fait une chute lors d'une partie de pêche et se retrouve immobilisé, la jambe cassée. Le lendemain enfin, un inconnu lui porte secours avant de s'éclipser discrètement. Une fois guéri, Prado n'a plus qu'une idée en tête, retrouver l'homme qui lui a sauvé la vie. En parcourant les lieux de l'accident, il finit par découvrir Julien, son mystérieux sauveteur, un Maghrébin qui se cache après s'être évadé de prison. Celui-ci refuse tout témoignage de gratitude, jusqu'au jour où des chasseurs blessent son chien. Prado s'empresse alors de conduire l'animal chez le vétérinaire. Julien vient passer quelques jours chez lui...

Critique : Comédie marseillaise façon Pagnol, mâtinée de drame psychologique, avec Roger Hanin en restaurateur spécialiste de la bouillabaisse. On pense à Raimu, bien sûr, mais Gérard Darmon est tout aussi remarquable. Jean Valère cherche à renouer avec la tradition du cinéma populiste français des années 30.

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