Costello, l'autre Elvis

Le fait que Costello ait adopté le prénom d'Elvis Presley, dans un geste à la fois ironique et rebelle, comme son refus de jouer tout-à-fait le jeu du showbiz, en font un maître de la métamorphose. Ses premiers albums sont truffés de citations des Beatles et des Rolling Stones. «Get Happy» (sorti en 1980) utilise des éléments de la Motown, de Stax et d'autres labels soul. En plus de ses principales collaborations avec des auteurs tels que Burt Bacharach, le Brodsky Quartet ou Von Otter, Elvis Costello a écrit plusieurs chansons avec Paul McCartney à partir de la fin des années 80.

Critique : Pas simple de rendre compte de la vie de l'éclectique Costello, lui qui n'eut de cesse de se transformer, du punk rock à la pop, de la pop à la soul, de la country au classique... Mais ce docu biographique a beau ne pas être aussi audacieux que son sujet, il nous balade à travers de belles archives dans l'incroyable carrière du plus fameux des rockers à lunettes.

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