24 heures aux urgences - Cas troublants

23Juil

documentaire - téléréalité

A Montpellier, dans l'un des services d'urgences les plus fréquentés de France, soixante caméras ont filmé pendant dix jours, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, le quotidien d'un service d'urgences d'un grand hôpital. Ils sont médecins, infirmiers, aides-soignants ou ambulanciers. Ils ont choisi de consacrer leur vie à sauver celle des autres. Des moments de doute, de stress, d'émotion et de joie se succèdent. Dans ce lieu où la vie et la mort se côtoient, où le temps ne s'arrête jamais, et où la course contre la montre est permanente, chaque cas est unique et doit être traité avec beaucoup d'attention. Plusieurs équipes mobiles de journalistes ont pu également suivre les interventions extérieures en ambulance et en hélicoptère pour montrer la première prise en charge des patients jusqu'à leur arrivée au CHRU de Montpellier.

 

Critique : Après Baby boom, qui capte depuis deux étés le quotidien des maternités, les caméras de Shine France ont pénétré le service hospitalier le plus brûlant qui soit : durant dix jours, soixante caméras fixes ont filmé non-stop les urgences du CHRU de Montpellier, relayées à l'extérieur par quatre équipes de tournage suivant hélicoptères et ambulances sur les lieux d'accidents. Premier de six épisodes, Cas troublants aborde la complexité du diagnostic dans les situations d'urgence. Un jeune homme tombé brutalement de cheval, une jeune femme plongée dans un coma inexpliqué, une violente collision entre trois véhicules... 24 Heures aux urgences se veut un anti-Urgences, loin des situations exorbitantes et des héros de la série américaine. Ce premier acte expose les doutes et les inquiétudes de l'équipe soignante dans des situations non pas spectaculaires mais épineuses, et ne rechigne pas à montrer les cas les plus légers qui font aussi le quotidien des urgences. En cela, le pari est plutôt réussi. Mais de la fiction, ce programme présente hélas les effets écoeurants, misant tout sur l'émotion, au détriment d'une information plus fournie : la dramatisation superflue de tensions parfois déjà difficiles à soutenir, l'exploitation contestable de musiques tour à tour angoissantes et larmoyantes, l'étalage dérangeant des réactions à vif de proches en état de choc. — Marie-Hélène Soenen

 

Diffusion : Le 23 Juillet 2016 à 19:20

 

Replay : Disponible prochainement ...

 

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