Pokémon, le film

Des scientifiques fascinés par la force et les pouvoirs des Pokémon tentent de créer un nouveau spécimen à partir de l'ADN de Mew. Le fruit de leur travail est censé dépasser en puissance toutes les autres créatures de l'espèce. L'expérience en elle-même est un succès, mais son résultat, Mewtwo, un clone surdimensionné et belliqueux, s'avère extrêmement redoutable. A peine né, il massacre méthodiquement ses créateurs et jure de se venger de la race humaine. Mewtwo convoque les dresseurs Pokémon pour leur faire part de sa modeste ambition : conquérir la planète. Lorsque Sacha, Pikachu et les autres comprennent que l'humanité est en danger, ils décident d'intevenir...

Critique : Dessin animé de Kunihiko Yuyama et Michael Haigney (Pokemon : The First Movie, USA/Japon, 1999). Scénario : Takeshi Shudo, d'après les personnages créés par Satoshi Tajiri. 95 mn. VF. Genre : japonais. Les Américains ont une expression imagée pour ce genre de film : « critic proof » (résistant à toute critique). Avec Pokémon, le film, on est au coeur du problème. Les premières aventures cinématographiques des indétrônables stars des cours de récré visent un public précis et, grosso modo, captif : les 6-13 ans. Ceux-là devraient à peu près trouver leur compte dans le combat que Pikachu - la sympa bébête jaune, mi-Barbapapa, mi-Gibi - et ses amis livrent à des Pokémon clonés par l'un d'entre eux (Mewtwo, doté de super-pouvoirs par une manip génétique déplaisante). S'agit-il d'un épisode de la série télé en plus long ? « Non, on y voit davantage d'espèces de Pokémon, et l'intrigue est plus compliquée », répondaient Alexis et Emma F., critiques en herbe lors de la sortie en salles du film. Conseiller à ceux qui se contrefichent de l'existence des Pokémon de se précipiter sur le film, non, vraiment. Mais laisser les gamins prendre gentiment leur pied devant leurs héros préférés, pourquoi pas ? Aurélien Ferenczi   (1) A 20h45, Gulli, qui fait tout à l'envers... diffuse la suite : Pokémon 2, du même acabit.

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