La gloire des putains

Dans un bordel de Bangkok, les filles sont dotées de numéros et sagement assises sur des gradins derrière une vitre. Le patron du lieu vante aux clients les qualités de ses recrues. Les tarifs, de 35 à 41 euros, varient en fonction de l'âge et des spécialités requises. A Faridpur, au Bangladesh, un lieu identique a été surnommé la Cité de la joie. C'est le royaume de plusieurs mères maquerelles qui ont chacune leur cohorte de travailleuses du sexe. La passe coûte entre 2 et 4 euros. A Reynosa, au Mexique, immense agglomération industrielle à la frontière du Texas, une «zona de tolerancia» permet aux clients de circuler en voiture. Ici, le commerce du sexe s'insère dans un univers de syncrétisme à la mexicaine. Les femmes y satisfont leurs clients moyennant 10 à 15 euros.

Critique : S'il rend fidèlement compte de la condition des prostituées qu'il filme, ce documentaire offre aussi des scènes complaisantes et racoleuses. Au sortir du visionnage, impressions très mitigées.

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