Nile Rodgers et Chic en concert

Le groove funky du groupe Chic, son souci du détail et son sens du rythme et de la simplicité ont rendu ses chansons mémorables et entraînantes. -- Critique : Mais quel bel homme ! Dreadlocks, smoking porté à même la peau, jeu de cordes frénétique... Nile Rodgers, à 60 ans, enflammait le festival Jazz à Vienne, le 8 juillet 2013, à pleins tubes aux commandes de Chic. Dress code : blanc immaculé. Revigoré par le triomphe planétaire de Get lucky, des Daft Punk (vendu à cinq millions d'exemplaires), le guitariste culte du groupe de disco-funk américain ­entamait alors sa résurrection scénique — pas moins de cinq Grammy Awards à l'arrivée. Ce soir-là, flanqué d'un big band (saxo, claviers, trombone, basse, trompette, batterie) et de trois ­choristes torrides, il a tout donné. A commencer par ses tubes Dance, dance, dance, Le Freak en version longue, ou Good Times sous le flow, bluffant, de son batteur Ralph Rolle. Voilà trente ans que ce juke-box ­vivant dégaine les hits comme son ombre. Filmé en contre-plongée entre deux lasers et trois fumigènes, ce show incendiaire, et parfois un peu kitsch, fait passer Rodgers à la postérité. — Eléonore Colin   Précédé, à 22h15, d'un portrait du musicien (lire ci-desssus).

Commentaires