Réveil dans la terreur

28Octo

Avec Gary Bond (John Grant)

Instituteur de la classe unique de Timboonda, une bourgade perdue d'Australie, John Grant se réjouit de s'envoler vers Sydney pour les vacances d'été. Il fait une halte obligée à Bundanyabba pour prendre son avion. Le shérif de cette ville minière lui offre la première d'une longue série de pintes, avant qu'il ne soit entraîné dans un ruineux jeu de pile ou face. Le lendemain, il se réveille avec la gueule de bois, a raté son vol et n'a plus d'argent. Débute alors pour lui un long calvaire caniculaire fortement alcoolisé...

 

Critique : | Genre : ethnographique. Présenté au festival de Cannes 1971, sorti dans une version expurgée quelques mois plus tard, ce film maudit de Ted Kotcheff (Rambo) avait disparu des écrans pendant plus de quarante ans. Il ne doit sa résurrection qu'à la détermination de son monteur, Anthony Buckley qui, au terme de dix années de recherches, a fini par retrouver le négatif original dans un studio de Pittsburgh, au fond d'un conteneur portant la mention « à détruire »... Au même titre que Walkabout, du Britannique Nicolas Roeg, sorti la même année, Réveil dans la terreur fut la matrice de cette Nouvelle Vague australienne dont Peter Weir et George Miller allaient vite ­devenir les hérauts. A la frontière du documentaire ethnographique et du film d'exploitation crado comme on savait en trousser dans les années 1970, c'est l'histoire d'un cauchemar éveillé. Celui d'un instituteur échoué dans une ville minière de l'outback, arrière-pays australien où la bière, la baston et le massacre de wallabys sont les seuls loisirs pour oublier la canicule et la misère sexuelle. Une oeuvre inclassable, ultraréaliste et onirique, entre Tennessee Williams et Wes Craven. — Jérémie Couston

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Diffusion : Le 28 Octobre 2016 à 02:20

 

Replay : Disponible prochainement ...

 

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