Le quai des brumes

Vêtu de l'uniforme de soldat de l'infanterie coloniale, Jean arrive dans un faubourg du Havre. Sur ses talons, un chien errant, qui le suit partout. Déserteur, Jean cherche à se cacher. Il trouve asile dans une baraque du port. Il y fait la connaissance d'un peintre halluciné, Michel, et d'une mystérieuse jeune femme, Nelly. Celle-ci vit sous la coupe de Zabel, un petit malfrat qui se veut honorable. Jean s'éprend profondément de Nelly, sans renoncer pourtant à son projet : embarquer pour le Venezuela. Peu avant le départ, il surprend Zabel en train d'essayer d'abuser de la jeune femme et le tue...

Critique : Le crépuscule sur les pavés mouillés, la fatalité qui poursuit Gabin, et les beaux yeux de Morgan. Jean Renoir, qui goûtait peu le réalisme poétique de Carné, avait inventé une contrepèterie vacharde : « le cul des brèmes ». Injuste !

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