Damon Albarn au festival Days Off

Tête pensante de Blur et Gorillaz, Damon Albarn a attendu le 28 avril 2014 pour publier son premier album solo, «Everyday Robots». Il en donnait une version live devant le public de la salle Pleyel, sans oublier quelques titres emblématiques des formations qui l'ont fait connaître. -- Critique : Il lui aura fallu vingt-cinq ans avant d'oser le grand saut. Au printemps 2014, Damon Albarn dévoilait son tout premier album solo : Everyday Robots. Une folle épopée musicale aux allures de manifeste contre la déshumanisation de nos sociétés modernes par la technologie. D'où sa mélancolie viscérale... Le 9 juillet, le chanteur culte de Blur et cerveau virtuel de Gorillaz n'avait plus qu'à éblouir la salle Pleyel en tête d'affiche du festival Days off. En témoigne cette captation renversante signée David Ctiborsky (La Blogothèque), entre jeux d'ombres, flous artistiques et écrans de fumée. Plus souriant et locace que jamais sous la lumière bleutée, l'insatiable touche-à-tout égrènera ses vieux tubes (Out of time, Clint Eastwood) à la guitare, au melodica ou au piano. Le concert fait encore la part belle à The Good, The Bad and The Queen, fondé en 2006 avec Paul Simonon, des Clash, et... Tony Allen. Justement, l'illustre batteur de Fela le rejoindra bientôt sur scène aux côtés du rappeur ghanéen M.anifest pour revi­siter son ultime power trio Rocket Juice & the Moon. Rock, hip-hop, reggae, pop... L'aura de Damon Albarn est décidément sans limite. — Eléonore Colin

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