Casper

La perfide Carrigan Crittenden hérite d'une vieille demeure délabrée, Whipstaff Manor, et se persuade qu'un trésor y est caché. Après avoir vainement tenté d'y prendre pied, elle se résout à admettre l'incroyable vérité. Un trio de fantômes salaces et sardoniques occupe les lieux et entend en préserver la tranquillité. Carrigan engage alors un spécialiste de la traque des spectres, le docteur Harvey, un veuf inconsolable qui s'installe à Whipstaff Manor en compagnie de sa fille, Kat. Celle-ci ne croit pas aux fantômes. Pourtant, la découverte d'un adorable petit ectoplasme aux grands yeux bleus, Casper, la fait changer d'avis...

Critique : Film de Brad Silberling (Casper, USA, 1995). Scénario : Sherri Stoner et Deanna Oliver. 100 mn. VF. Avec Bill Pullman.Genre : fantastique gentil.Dans un manoir abandonné, Casper, le gentil fantôme, s'ennuie, tandis que ses trois oncles, des spectres hystériques, prennent un malin plaisir à effrayer le visiteur. Ils réservent un sort particulier à la cupide héritière qui débarque là, persuadée d'y trouver un trésor...Pour ses débuts au cinéma, Casper, star de BD et de séries animées télé, a eu droit à Steven Spielberg à la production et aux créateurs des ­dinosaures numérisés de ­Jurassic Park aux effets spéciaux. Ils ont notamment réalisé quarante minutes d'animation en images de synthèse, incrustées dans l'image réelle. Comme dans Roger Rabbit, les fantômes fument de vrais cigares et boivent leur café dans de vraies tasses... Après une première demi-heure décevante, les fantômes déboulent, le film trouve son ­régime de croisière, et la technique fait mouche.

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