Neverland

A Neverland, les enfants ont été kidnappés par des pirates sous les ordres d'Elisabeth Bonny. Peter Pan, lui, est recueilli par des Indiens venus de différentes époque grâce à l'orbe magique. Aidé par les Indiens, Peter part délivrer les captifs, sauf Jimmy, qui décide de rester avec les pirates, leur livrant son vrai nom : James Hook...

Critique : Avant qu'il ne devienne le ­héros bondissant que l'on connaît, Peter Pan était un gosse des rues de Londres, détrousseur de passants avec ses fidèles camarades et leur mentor, James Hook, professeur d'escrime et cambrioleur de haut vol. Un soir que la fine équipe dévalise un antiquaire, elle met la main sur une étrange boule de cristal, qui la propulse dans un monde merveilleux et dangereux, Neverland, pays où l'on ne vieillit plus. En quête d'une sortie vers notre dimension, Peter va se retrouver face à Hook, attiré par une promesse de fortune... Le Britannique Nick Willing aime revisiter les classiques de la littérature pour enfants. Après avoir relooké Le Magicien d'Oz et Alice au pays des merveilles, il tente ici un prélude à Peter Pan. Le résultat, s'il égratigne légèrement la magie de l'oeuvre originale, se révèle finalement un honnête divertissement pour après-midi de fêtes. L'explication de la brouille entre Peter et le futur Capitaine Crochet importe moins que l'aventure elle-même, un peu longue, desservie par des effets ­spéciaux médiocres, mais sauvée par ses acteurs, tous très bien.

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