Embarqué - Opération Djibouti

Le journaliste Thomas Misrachi s'embarque pour Djibouti, où la France possède d'importantes infrastructures militaires. Sur place, il intègre le 5e Régiment Interarmes d'Outre-Mer (RIOM). Pour la première fois, ces militaires ont accepté qu'un civil puisse participer à la formation. Dans des conditions extrêmes de combat et d'aguerrissement, Thomas a dû s'adapter au rythme de ces soldats surentraînés.

Critique : Thomas Misrachi, le visage du magazine de reportages 7 jours BFM, tombe une nouvelle fois la cravate pour chausser les rangers. Successivement embedded dans une unité engagée dans l'opération Sangaris en République centrafricaine, au sein du 3e régiment étranger d'infanterie en plein coeur de la forêt guyanaise, et dans le quotidien d'un bataillon de chasseurs alpins, le présentateur reprend du service (militaire) à Djibouti, « premier stagiaire civil » du Centre d'aguerrissement et d'instruction dans le désert. Tâtant de la mission commando et du fusil Famas auprès de soldats appelés à aller combattre en Afrique et au Moyen-Orient, le journaliste déroule à la manière d'un carnet de bord les étapes de son entraînement. Et ne recule devant rien pour dramatiser l'expérience vécue : montage syncopé mêlant gros plans subjectifs et ralentis, nappage musical lourdingue alternant rythme martial des tambours et caution exotique des mélopées arabisantes, commentaire à la première personne abusant de superlatifs... La dimension psychologique comme le point de vue des authentiques engagés passent eux, complètement à l'as. On est plus proche d'une télé-réalité façon Koh-Lanta en treillis que d'un magazine d'information. — Emilie Gavoille

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