Piaf - Le concert idéal

Edith Piaf en personne présente les versions rares ou inédites de ses plus grands succès, de 1952 à 1962. En effet, grâce à un savant montage, c'est la chanteuse qui fait le lien entre les diverses chansons qui forment ce «concert idéal», de «L'Accordéoniste» à «L'Hymne à l'amour», en passant par «Non, je ne regrette rien» ou «L'Homme à la moto».

Critique : « Mme Edith Piaf a du génie. Elle est inimitable. Il n'y a jamais eu d'Edith Piaf. Il n'y en aura plus jamais. » Dès les premiers plans, la voix de Jean Cocteau résonne comme une déclaration d'amour immortelle. Si bien qu'en apprenant sa disparition, le 10 octobre 1963, le poète, inconsolable, succombera à une crise cardiaque. Réalisé par Michel Poulain, Le Concert idéal compulse les plus grands succès scéniques de la Môme de 1952 à 1962 dans des versions rares. La Foule, Je me souviens d'une chanson, La Vie en rose en français et en anglais, Le Sale Petit Brouillard, Milord, Non, je ne regrette rien, Bravo pour le clown... Le temps des vaches maigres semble bien loin, Marcel Cerdan n'est déjà plus de ce monde, et Piaf construit son mythe outre-Atlantique. De Cinq colonnes à la Une au Ed Sullivan Show, de L'école des vedettes à quelques récitals en présence de Pierre Tchernia, Annie Girardot, Gilbert Bécaud, Georges Moustaki ou la chanteuse américaine Dolores Gray, elle crève l'écran sur fond noir. Hantée, foudroyante et filmée comme une oeuvre d'art dans « l'immensité intime ». Entre chaque séquence, des fragments d'entretiens de Piaf abordent les thèmes de l'amour, du trac, de l'inspiration et de la mort. Un documentaire bouleversant pour mesurer l'extraordinaire aura de cette tragédienne intemporelle. — Eléonore Colin

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