L'anneau sacré

02Janv

Avec Benno Fürmann (Eric / Siegfried)

En Europe, au Moyen Age. Le fils du roi de Xanten trahit son père. Le jeune prince Siegfried parvient à s'échapper de justesse, sauvant sa vie. Il est recueilli par un forgeron, Eyvind, qui l'élève comme s'il était son enfant, dans l'ignorance de son identité réelle, et fait de lui un maréchal-ferrant. Le ciel semble pourtant ne pas avoir oublié la destinée royale de Siegfried, qui trouve sur sa route un météore tombé du ciel...

 

Critique : Téléfilm de Uli Edel (Allemagne/Italie/Grande-Bretagne/Etats-Unis, 2004). 210 mn. VF. Avec Benno Fürmann : Eric/Siegfried. Kristinna Loken : Brunnhild. Alicia Witt : Kriemhild. Max von Sydow : Eyvind. Julian Sands : Hagen. Ça commençait pourtant bien : en pleine nuit, un enfant - gueule d'ange, tenue royale - se réveille, intrigué par de lointaines clameurs. C'est le tout jeune fils du roi, mais il marche seul, pieds nus, dans les couloirs d'un château désert. Aux portes de l'édifice, l'armée est occupée à repousser l'assaut des troupes barbares des Rois jumeaux. L'enfant observe la scène, fasciné, s'en approche inconsidérément... avant d'être rattrapé par sa mère, qui l'entraîne hors du château. Dernière vision du petit : son père, tué par les rois ennemis. Sa mère elle-même sera abattue, après l'avoir poussé sur la rivière, à bord d'une embarcation de fortune. Beau prologue, envoûtant, enchanteur... mais qui laisse place à un conte bien fade, douze ans plus tard, lorsque l'on retrouve l'enfant - devenu homme -, simple batteur de fer dans une forge. La gueule d'ange a disparu, laissant place à celle nettement moins expressive de Benno Fürmann, clone de Schwarzenegger à ses débuts. La mystérieuse rencontre avec la reine d'Islande (boucles décolorées et fond de teint parfait) sera le déclencheur de ses aventures. Et un dragon plus tard, il pourra s'emparer du trésor des Nibelungen, défiant ainsi la fameuse malédiction... Quête du pouvoir, folle démesure et bastons sont au rendez-vous de cette adaptation kitsch de la légende germanique de Nibelung. Vingt millions d'euros ont été nécessaires pour monter la production, qui comble les faiblesses du scénario et des comédiens par de nombreux effets numériques. Vingt minutes suffisent pour s'apercevoir de la supercherie. Lucas Armati

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Diffusion : Le 02 Janvier 2016 à 09:30

 

Replay : Disponible prochainement ...

 

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