Henri VIII, complots à la cour

Peu d'actions d'ordre privé auront eu autant de conséquences sur la vie d'un pays et de ses habitants que le divorce d'Henri VIII Tudor (1491-1547) avec Catherine d'Aragon. Fou de rage après le refus du pape d'annuler son mariage, Henri VIII initie le schisme entre l'Eglise d'Angleterre et celle de Rome, avec pour aboutissement la création de l'Eglise anglicane. Son pouvoir est absolu : il élimine tous ses opposants, affaiblit la noblesse et vide les caisses du royaume. Pourtant, Henri VIII n'en reste pas moins un souverain novateur, permettant à des hommes du peuple comme Cromwell et Wolsey d'accéder aux plus hautes responsabilités, quitte à les condamner à mort plus tard. Un sort funeste également réservé à Thomas More.

Critique : Diffusé dans le sillage de Wolf Hall, la formidable série de Peter Kosminsky sur Henry VIII, ce docu-fiction réussi dresse le portrait du plus célèbre des Tudors, et s'intéresse aux figures de ses conseillers Wolsey et Thomas Cromwell.

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