In the Flesh

Saison : 1 - Episode : 1/3 - Quatre ans après sa mort, Kieren Walker réapparaît sous la forme d'un zombie et reprend sa place au sein de sa famille. Personne ne pensait le revoir un jour. Mais peu de temps après son décès, les morts se sont réveillés par milliers durant la nuit, touchés par un étrange virus. L'adolescent a suivi un traitement mis au point par le gouvernement pour faire face à la pandémie à venir. A Roarton, village de son enfance, tous n'acceptent pas la politique de tolérance et de réintégration préconisée par les autorités. Certains, membres de l'Armée volontaire humaine, combattent violemment les morts vivants... -- Critique : Avant d'être une série sur des morts-vivants, In the flesh est d'abord l'histoire, remarquablement écrite et interprétée, d'un adolescent mal dans sa peau, déboussolé, isolé, exclu, contraint de vivre à nouveau dans sa famille alors qu'il voulait mourir.

Saison : 1 - Episode : 2/3 - Se sentant pris au piège dans la maison de son enfance, Kieren préfère s'enfuir et rejoindre la tombe dans laquelle il a été enterré. Là, il rencontre une autre victime du virus, Amy Dyer, déterminée à profiter de cette seconde chance. Kieren ignore qu'il s'agit de son ancienne partenaire de chasse. Dans le même temps, Rick, le fils de Macy, revient d'Afghanistan très marqué par la guerre. Il est mort lui aussi, mais protégé par la position de son père... -- Critique : Kieren ne voulait plus vivre. Adolescent en souffrance dans un village reculé du Lancashire, au nord de l'Angleterre, il a mis fin à ses jours... à la veille d'une invasion zombie. Mort-vivant parmi tant d'autres, chassé, soigné grâce à un vaccin miracle puis réhabilité, il va pouvoir reprendre une vie « normale » auprès des siens. Hagard, maquillé pour cacher son teint blafard et ses yeux blancs, il retrouve ses parents, anéantis par son geste, sa soeur, militante anti-morts-vivants, et une communauté haineuse, qui refuse de réintégrer ceux qui voulaient encore, il n'y a pas si longtemps, les dévorer.Moins poétique, moins « atmosphérique » que Les Revenants, In the flesh imagine à son tour une histoire de morts bien vivants, ­réflexion bouleversante sur le deuil, l'amour et l'acceptation des différences. Visuellement moins virtuose que la série française, mais aussi remarquablement écrite et interprétée, elle frappe d'autant plus qu'elle se concentre sur des adolescents, prisonniers à jamais de corps impossibles — si jeunes et pourtant déjà putrides. Une réussite troublante et crue, aux accents sociétaux, un peu comme si Ken Loach s'était aventuré dans le genre horrifique. — Pierre Langlais

Saison : 1 - Episode : 3/3 - Kieren retourne au supermarché, sur les traces de sa victime, et retrouve la mémoire des événements. Il se souvient alors que Jem, au moment où elle aurait pu le tuer, a fait le choix de l'épargner, et tente un rapprochement avec sa soeur. Réconciliés, ils rendent visite aux parents de Lisa pour leur apprendre ce qui est arrivé à leur fille. De son côté, Bill n'accepte pas l'idée que son fils soit mort. Amy, qui a été brutalisée par un membre du HVF alors qu'elle était chez elle, décide de quitter Roarton... -- Critique : Kieren ne voulait plus vivre. Adolescent en souffrance dans un village reculé du Lancashire, au nord de l'Angleterre, il a mis fin à ses jours... à la veille d'une invasion zombie. Mort-vivant parmi tant d'autres, chassé, soigné grâce à un vaccin miracle puis réhabilité, il va pouvoir reprendre une vie « normale » auprès des siens. Hagard, maquillé pour cacher son teint blafard et ses yeux blancs, il retrouve ses parents, anéantis par son geste, sa soeur, militante anti-morts-vivants, et une communauté haineuse, qui refuse de réintégrer ceux qui voulaient encore, il n'y a pas si longtemps, les dévorer.Moins poétique, moins « atmosphérique » que Les Revenants, In the flesh imagine à son tour une histoire de morts bien vivants, ­réflexion bouleversante sur le deuil, l'amour et l'acceptation des différences. Visuellement moins virtuose que la série française, mais aussi remarquablement écrite et interprétée, elle frappe d'autant plus qu'elle se concentre sur des adolescents, prisonniers à jamais de corps impossibles — si jeunes et pourtant déjà putrides. Une réussite troublante et crue, aux accents sociétaux, un peu comme si Ken Loach s'était aventuré dans le genre horrifique. — Pierre Langlais