La main blanche

Saison : 1 - Episode : 1/4 - On a découvert une main momifiée dans une saline en friche, au coeur des marais salants de Guérande. Franck Mercoeur, capitaine au SRPJ de Saint-Nazaire, est chargé de l'enquête. Sur les coneils du médecin légiste, il fait appel à Marion Ravel, une anthropologue judiciaire parisienne. La jeune femme rejoint la scène de crime accompagnée de Maxime Nau, son assistant. Bientôt, les analyses apprennent à Marion que cette main a été enterrée dans le marais un siècle plus tôt. Catherine Creuzot, une psychiatre, épouse d'un ami d'enfance de Mercoeur, s'adresse aux enquêteurs. Une de ses patientes aurait fait un rêve étrange la veille de la macabre découverte... -- Critique : Une main humaine est retrouvée dans une saline de Guérande. Deux ans après le succès de Dolmen, Ingrid Chauvin et Bruno Madinier revenaient pour une saga de l'été qui en reproduisait la recette semée d'embruns et de paranormal.

Saison : 1 - Episode : 2/4 - L'enquête sur la disparition de Catherine Creuzot est au point mort. C'est alors que Marion et Mercoeur découvrent une seconde main coupée dans les marais salants. Les deux enquêteurs comprennent qu'une autre jeune femme va très prochainement disparaître. Leur seule chance d'arrêter le tueur est de comprendre ce qui s'est passé dans la région en 1918... -- Critique : Dolmen, le retour... ou presque. TF1, qui n'avait pas oublié le carton réalisé par sa saga de l'été 2006, avait choisi d'en reprendre la recette pour sa minisérie du printemps 2008. Pour éviter la redite La Main blanche n'a pas été tourné à Belle-Ile mais à Guérande, et sa durée a été limitée à quatre épisodes de cinquante-deux minutes. Mais, pour le reste, La Main blanche ressemble à Dolmen comme deux gouttes de chouchen : même type d'intrigue policière louchant sur le paranormal (les mains coupées de veuves de guerre disparues en 1918 réapparaissent) et même couple vedette appelé à partager enquête criminelle et plus si affinités (Bruno Madinier, pas mal, et Ingrid Chauvin, plutôt mieux que d'habitude). Soyons honnête, le scénario est suffisamment tordu pour donner envie de rester devant son poste jusqu'à la résolution de l'énigme — un rien tarabiscotée. Mais, pour cela, il faudra supporter la mise en scène façon Yann Arthus-Bertrand (vues aériennes des marais salants jusqu'à l'overdose), les seconds rôles caricaturaux et les tentatives maladroites de copier l'univers high-tech des Experts. Enorme déception, enfin, pour les fans d'Ingrid Chauvin — et ils sont nombreux : leur idole interprète ici « un rôle tout en pudeur » (dixit le dossier de presse). Pour dire les choses plus crûment, il faut attendre le troisième épisode pour la voir enlever son tee-shirt... — Samuel Douhaire

Saison : 1 - Episode : 3/4 - Marion et Mercoeur ont enfin retrouvé la tanière du tueur de 1918. Les tests médicaux-légaux fournissent la preuve que cette seconde main est celle d'une parente de la seconde disparue. Désormais certains que le psychopathe qui terrorise aujourd'hui la région de Guérande ne s'en prend qu'aux descendantes des disparues de 1918, Mercoeur et Marion remontent le temps, s'intéressant de plus près aux arbres généalogiques des victimes. Leurs recherches leur apportent bientôt une surprenante révélation. Mais pourront-ils sauver les femmes qui ont été enlevées ? Les retrouveront-ils vivantes ou n'est-il pas déjà trop tard ?... -- Critique : Suite et fin de l'incroyable enquête du commandant Mercoeur, au coeur des salines de Guérande. Accrochez-vous, le dénouement est à la hauteur de la série. En un mot : improbable.

Saison : 1 - Episode : 4/4 - Franck Mercoeur est placé en garde à vue. Le procureur ordonne une perquisition à son domicile. Les policiers y découvrent des documents qui pourraient bien l'incriminer. Marion reste cependant persuadée de son innocence... -- Critique : Dolmen, le retour... ou presque. TF1, qui n'avait pas oublié le carton réalisé par sa saga de l'été 2006, avait choisi d'en reprendre la recette pour sa minisérie du printemps 2008. Pour éviter la redite La Main blanche n'a pas été tourné à Belle-Ile mais à Guérande, et sa durée a été limitée à quatre épisodes de cinquante-deux minutes. Mais, pour le reste, La Main blanche ressemble à Dolmen comme deux gouttes de chouchen : même type d'intrigue policière louchant sur le paranormal (les mains coupées de veuves de guerre disparues en 1918 réapparaissent) et même couple vedette appelé à partager enquête criminelle et plus si affinités (Bruno Madinier, pas mal, et Ingrid Chauvin, plutôt mieux que d'habitude). Soyons honnête, le scénario est suffisamment tordu pour donner envie de rester devant son poste jusqu'à la résolution de l'énigme — un rien tarabiscotée. Mais, pour cela, il faudra supporter la mise en scène façon Yann Arthus-Bertrand (vues aériennes des marais salants jusqu'à l'overdose), les seconds rôles caricaturaux et les tentatives maladroites de copier l'univers high-tech des Experts. Enorme déception, enfin, pour les fans d'Ingrid Chauvin — et ils sont nombreux : leur idole interprète ici « un rôle tout en pudeur » (dixit le dossier de presse). Pour dire les choses plus crûment, il faut attendre le troisième épisode pour la voir enlever son tee-shirt... — Samuel Douhaire