Le mari de la ministre

Saison : 1 - Episode : 1/3 - Respectivement ministre du Commerce et secrétaire d'Etat à l'Education au sein du gouvernement britannique, Aiden Hoynes et sa femme, Freya Gardner, forment le couple vedette de la jeune garde politique. Ils font front commun à Westminster, Freya faisant passer la carrière de son mari avant la sienne. Elle l'appuie lorsqu'il démissionne avec fracas de son poste pour dénoncer un projet de loi sur l'immigration selon lui trop restrictif, comptant ainsi accélérer son ascension au sein du parti. Une prise de risque encouragée par Bruce Babbish, meilleur ami d'Aiden et ministre du Travail, qui cherche en fait à l'évincer. Dans le remaniement qui s'ensuit, Freya se voit proposer une promotion tandis qu'Aiden, désormais simple député, la relaie à la maison auprès des deux enfants... -- Critique : Membres du gouvernement britannique, Aiden et Freya forment un couple uni. Jusqu'au jour où la promotion de Freya relègue son mari dans l'ombre... Une mini-série efficace, où la politique devient prétexte à une lutte de pouvoir intime.

Saison : 1 - Episode : 2/3 - Poussée dans ses retranchements par une journaliste politique, Freya a lâché son mari en direct à la télévision pour préserver sa place. De retour au foyer, rongée par la culpabilité et prête à une explication orageuse, elle est réconfortée par Aiden, qui ne peut s'empêcher ensuite de se venger bassement. Entre les deux époux, la fracture est irrémédiable... -- Critique : Aiden Hoynes, ministre du Commerce, et Freya Gardner, secrétaire d'Etat à l'Education, forment un couple modèle au sein du gouvernement britannique. Très unis, ils affrontent ensemble les aléas de la vie politique, comme la maladie de leur fils, atteint du syndrome d'Asperger. Lorsque, dans l'espoir de fédérer le parti derrière lui, Aiden démissionne avec fracas de son ministère, Freya est à ses côtés. Mais lors du remaniement, l'épouse hérite d'une promotion, pendant que le mari se retrouve sur le carreau. Amour, haine, trahison... Cette minisérie exploite les ingrédients du soap pour disséquer, de manière vacharde, l'émancipation d'une femme, jusqu'ici sacrifiée, et le ­délitement d'un couple, confronté aux ravages de la compétition. Pendant que Freya découvre l'étendue de sa propre ambition, son mari révèle un tempérament jaloux et rancunier. La dimension politique — réduite à la portion congrue — sert avant tout de prétexte à la description d'une guerre intime, domestique, où s'opposent constamment intégrité et duplicité, franchise et machiavélisme... Souvent comparée à Borgen, Le Mari de la ministre n'atteint pas l'épaisseur humaine de la série danoise, avec ses dialogues parfois grandiloquents et ses personnages un peu caricaturaux (David Tennant, dans le rôle-titre, multiplie les rictus vengeurs). Mais la mécanique du récit s'avère percutante, calibrée pour laisser s'épanouir un convaincant jeu de massacre sentimental. — Hélène Marzolf

Saison : 1 - Episode : 3/3 - Dita, la gouvernante des enfants, accuse Aiden de lui avoir fait des avances et la nouvelle fait la Une des tabloïds. A nouveau, le couple affiche son unité mais la cote de popularité d'Aiden se dégrade. Il ourdit alors un plan machiavélique contre Bruce, espérant au passage torpiller l'ascension de Freya... -- Critique : Aiden Hoynes, ministre du Commerce, et Freya Gardner, secrétaire d'Etat à l'Education, forment un couple modèle au sein du gouvernement britannique. Très unis, ils affrontent ensemble les aléas de la vie politique, comme la maladie de leur fils, atteint du syndrome d'Asperger. Lorsque, dans l'espoir de fédérer le parti derrière lui, Aiden démissionne avec fracas de son ministère, Freya est à ses côtés. Mais lors du remaniement, l'épouse hérite d'une promotion, pendant que le mari se retrouve sur le carreau. Amour, haine, trahison... Cette minisérie exploite les ingrédients du soap pour disséquer, de manière vacharde, l'émancipation d'une femme, jusqu'ici sacrifiée, et le ­délitement d'un couple, confronté aux ravages de la compétition. Pendant que Freya découvre l'étendue de sa propre ambition, son mari révèle un tempérament jaloux et rancunier. La dimension politique — réduite à la portion congrue — sert avant tout de prétexte à la description d'une guerre intime, domestique, où s'opposent constamment intégrité et duplicité, franchise et machiavélisme... Souvent comparée à Borgen, Le Mari de la ministre n'atteint pas l'épaisseur humaine de la série danoise, avec ses dialogues parfois grandiloquents et ses personnages un peu caricaturaux (David Tennant, dans le rôle-titre, multiplie les rictus vengeurs). Mais la mécanique du récit s'avère percutante, calibrée pour laisser s'épanouir un convaincant jeu de massacre sentimental. — Hélène Marzolf