Olive Kitteridge

Saison : 1 - Episode : 1/4 - Olive Kitteridge, professeur de mathématiques dans une petite ville du Maine, s'efforce d'aider Kevin, un étudiant brillant, mais d'une timidité maladive. La mère du garçon, qui souffre d'une profonde dépression, se montre incapable de soutenir son enfant. Christopher, le fils d'Olive, semble tout aussi malheureux que Kevin, et vit mal que sa mère s'occupe d'un autre adolescent. Il se sent délaissé... -- Critique : Adaptation du roman d'Elizabeth Strout, prix Pulitzer 2009, cette minisérie déploie, sur trente ans, l'histoire d'une femme qui peine à profiter de la vie, à partager ses sentiments. Frances McDormand porte ce récit intimiste et touchant.

Saison : 1 - Episode : 2/4 - Les années ont passé. Désormais étudiant en psychologie, Kevin Coulson revient dans le Maine et retrouve Olive. Celle-ci parvient à le convaincre d'assister au dîner précédant le mariage de Christopher. Sans surprise, la mère du marié n'apprécie ni Suzanne, sa future bru, ni les parents de celle-ci. De son côté, Henry a vendu la pharmacie et coule désormais une retraite paisible. Denise et Jerry se sont installés à Houston où ils ont fondé une famille... -- Critique : Olive pourrait être heureuse. Elle devrait se réjouir d'avoir un ­mari aimant, un fils ado en bonne santé, une belle maison en bord d'océan, un job d'enseignante. Mais elle traverse les jours sans joie, au mieux rigide, au pire acariâtre, avec une franchise souvent blessante, avare en compliments et en signes d'affection. Cette remarquable adaptation du prix Pulitzer 2009 brosse le portrait, des années 1980 à nos jours, de cette héroïne qui peine à profiter de la vie, convaincue que « la dépression, c'est de famille ». Olive Kitteridge épouse la retenue de son héroïne. Elle émeut patiemment, par touches de quotidien, refuse les élans larmoyants, le lyrisme qui pourrait jaillir pourtant si aisément de son récit intimiste. Son histoire de famille, d'amour, de temps qui passe, de traumatismes et de non-dits profite de la mise en scène élégante de Lisa Cholodenko et, surtout, d'interprètes ­exceptionnels. Autour de Frances McDormand, bouleversante sans jamais trop en faire, Richard Jenkins, Peter Mullan et, dans les derniers épisodes, Bill Murray, sont tous parfaits. — Pierre Langlais

Saison : 1 - Episode : 3/4 - Quelques années se sont écoulées. Olive et Henry possèdent maintenant un chien prénommé Clancy, et Christopher et son épouse ont déménagé en Californie. Leur maison, désormais vide, est louée à des vacanciers. C'est alors que Christopher appelle ses parents pour leur annoncer son divorce. Après un dîner entre amis, Olive est prise de violents maux de ventre et s'arrête à l'hôpital pour utiliser les toilettes. L'infirmière lui suggère de passer quelques examens pour s'assurer que tout va bien. Peu après des braqueurs font irruption et prennent les Kitteridge en otage... -- Critique : Suite et fin de ce remarquable portrait de femme insatisfaite, des années 1980 à nos jours. La mise en scène, élégante, épouse les tourments de l'âme et l'écoulement du temps qui passe. Et Frances McDormand est bouleversante dans ce rôle ingrat.

Saison : 1 - Episode : 4/4 - Christopher vit désormais à New York avec sa deuxième épouse, Ann, enceinte de leur enfant et déjà mère de deux autres bambins. Il demande à sa mère de venir passer quelques jours chez eux. Sur place, Olive a bien du mal à cacher sa réprobation face au comportement de sa nouvelle belle-fille. Chaque soir, elle appelle Henry, en maison de retraite depuis son attaque. Après une nouvelle dispute avec Christopher, Olive rentre dans le Maine...