Sexe, hormones et turbulences

Saison : 1 - Episode : 1/6 - Dans un lycée de Munich. Cornelia, 45 ans, sait tout de la biologie, mais elle a une peur panique de ses élèves et se fait régulièrement chahuter. Elle doit s'en remettre à un psy, le docteur Dumont. Angelika, qui enseigne l'allemand, souffre des premiers symptômes de la ménopause et prend du poids, au grand dam de son mari Kurt. Beate, 52 ans et matheuse, a une peur panique de vieillir et supporte mal la rivalité avec sa fille de 17 ans. Desirée, la benjamine, vient d'avoir un bébé à 44 ans, mais son compagnon Ronnie, professeur de yoga, n'est pas un modèle de fidélité. Elle donne des cours d'arts plastiques et rêve d'être reconnue comme artiste... -- Critique : L'existence tumultueuse de quatre femmes à l'approche de la cinquantaine. Avoir pour modèle Sex and the city et Ab fab' ne suffit pas... La preuve avec cette série à l'humour cru et poussif.

Saison : 1 - Episode : 2/6 - L'injection de Botox pratiquée sur Angelika et le «rajeunissement» de Beate dans la partie la plus intime de son être ne sont pas de francs succès. Angelika se fait de plus rabrouer par sa proviseure, qui est aussi sa rivale en amour. Cornelia est bouleversée par son idylle avec un de ses lycéens de 17 ans... -- Critique : Difficile d'imaginer un titre français plus explicite pour cette série qui se présente comme un croisement entre la piquante Sex and the city et la décapante Ab fab. Références haut de gamme qu'elle est, hélas !, loin d'égaler. On y suit les déboires de quatre femmes, toutes enseignantes dans le même lycée munichois, en pleine crise existentielle à l'approche de la cinquantaine. Cornelia, la prof de biologie, est sujette à des crises de panique en présence de ses élèves. Angelika se bat contre son poids et contre son mari, obsédé par la minceur. Beate, la prof de maths, traque avec angoisse les signes du vieillissement et les chapardages de sa fille adolescente. Et Desirée, prof d'art plastique et artiste contrariée, redécouvre à 44 ans les joies de la maternité... Amateurs de romantisme et de glamour, passez votre chemin. Ici, les femmes parlent sans détour de leur traitement hormonal de ménopause, essayent le Botox et luttent contre la transpiration excessive... On pourrait s'en réjouir si Doris Dörrie (réalisatrice de Cherry Blossoms, Un rêve japonais) ne cédait pas si facilement aux gags faciles et à l'humour gras au détriment d'une approche psychologique plus fine. — Isabelle Poitte

Saison : 1 - Episode : 3/6 - Soudain adepte du foulard et de robes informes, Angelika est séduite par le soufisme incarné par Fatih, son collègue d'origine turque. Cornelia, qui s'épanouit érotiquement en cougar, déchante rapidement. Pressentie pour enfin exposer ses oeuvres, Desirée tombe de haut en découvrant l'infidélité de Ronnie. Beate supporte mal son mari Oliver depuis qu'il a eu un infarctus. Elle s'en prend à leur fille Miriam, qui a un amant trentenaire... -- Critique : Difficile d'imaginer un titre français plus explicite pour cette série qui se présente comme un croisement entre la piquante Sex and the city et la décapante Ab fab. Références haut de gamme qu'elle est, hélas !, loin d'égaler. On y suit les déboires de quatre femmes, toutes enseignantes dans le même lycée munichois, en pleine crise existentielle à l'approche de la cinquantaine. Cornelia, la prof de biologie, est sujette à des crises de panique en présence de ses élèves. Angelika se bat contre son poids et contre son mari, obsédé par la minceur. Beate, la prof de maths, traque avec angoisse les signes du vieillissement et les chapardages de sa fille adolescente. Et Desirée, prof d'art plastique et artiste contrariée, redécouvre à 44 ans les joies de la maternité... Amateurs de romantisme et de glamour, passez votre chemin. Ici, les femmes parlent sans détour de leur traitement hormonal de ménopause, essayent le Botox et luttent contre la transpiration excessive... On pourrait s'en réjouir si Doris Dörrie (réalisatrice de Cherry Blossoms, Un rêve japonais) ne cédait pas si facilement aux gags faciles et à l'humour gras au détriment d'une approche psychologique plus fine. — Isabelle Poitte

Saison : 1 - Episode : 4/6 - Angelika se passionne pour l'islam avec Fatih et comprend mal qu'il apprécie aussi les plaisirs terrestres. Quant à son ex-mari Kurt, il goûte moins sa liaison avec la proviseure depuis qu'il est libre. Beate déplore que son époux n'ait plus goût aux galipettes et cherche des compensations. Cornelia, épanouie, renonce à avorter... -- Critique : Suite et fin. Enfin ? Les cogitations existentielles des quatre enseignantes munichoises de cette minisérie ne nous emballent guère. Pas facile de s'aventurer sur le terrain de Sex & the city...

Saison : 1 - Episode : 5/6 - L'équipe pédagogique part en classe de montagne avec les terminales. Beate séduit Fatih, déçu par Angelika, qui a refusé ses avances et a préféré renouer avec son mari. Cornelia, enceinte, note que son Florian chéri s'intéresse à Miriam, plus dans ses âges... -- Critique : Cette minisérie, qui suit les déboires existentiels de quatre enseignantes dans un lycée de Munich, toutes éprouvées par le passage de la cinquantaine, peine à passionner. Dans ces ultimes épisodes, Angelika cherche dans la ferveur musulmane un remède à ses problèmes de poids. Beate tente désespérément de redonner le goût des galipettes à son mari. Cornelia, enceinte d'un de ses élèves de terminale, renonce à avorter. Quant à Désirée, la prof d'arts plastiques qui vient d'avoir un enfant, elle abuse quelque peu des drogues douces. Obsession de la minceur, émoussement du désir, hantise de l'impuissance, peur de vieillir : la série, qui semble puiser son inspiration dans Sex and the city ou dans la déjantée Ab fab, s'intéresse aux malheurs de l'Occidental d'âge mûr. Hélas, elle ne parvient jamais à nous faire rire ni à nous attacher à ses personnages, tous beaucoup trop narcissiques pour susciter l'empathie. Le jeu presque hystérique des acteurs n'arrange rien. — Pierre Ancery

Saison : 1 - Episode : 6/6 - Cornelia, ravie de sa fille Annika, laisse Florian s'envoler et manifeste sa solidarité de mère célibataire vis-à-vis de Desirée. Angelika part sur des bases plus sensuelles avec Fatih, tandis que son ex-mari courtise la prof d'histoire-géo. Beate et Oliver s'efforcent de retrouver le désir... -- Critique : Cette minisérie, qui suit les déboires existentiels de quatre enseignantes dans un lycée de Munich, toutes éprouvées par le passage de la cinquantaine, peine à passionner. Dans ces ultimes épisodes, Angelika cherche dans la ferveur musulmane un remède à ses problèmes de poids. Beate tente désespérément de redonner le goût des galipettes à son mari. Cornelia, enceinte d'un de ses élèves de terminale, renonce à avorter. Quant à Désirée, la prof d'arts plastiques qui vient d'avoir un enfant, elle abuse quelque peu des drogues douces. Obsession de la minceur, émoussement du désir, hantise de l'impuissance, peur de vieillir : la série, qui semble puiser son inspiration dans Sex and the city ou dans la déjantée Ab fab, s'intéresse aux malheurs de l'Occidental d'âge mûr. Hélas, elle ne parvient jamais à nous faire rire ni à nous attacher à ses personnages, tous beaucoup trop narcissiques pour susciter l'empathie. Le jeu presque hystérique des acteurs n'arrange rien. — Pierre Ancery