Wolf Hall

 

Liste des episodes

Saison 0

Episode 0 : Jeu de dupes

Episode : 1/6 - En 1529, en Angleterre, le roi Henri VIII tente d'obtenir l'annulation de son mariage avec sa femme Catherine d'Aragon, coupable à ses yeux de n'avoir pu lui donner un héritier mâle. Rendu responsable de l'enlisement des négociations relatives à cette affaire avec Rome, le cardinal Wolsey est brutalement démis de ses fonctions de lord-chancelier et remplacé par Thomas More. Thomas Cromwell, avocat et homme de confiance du prélat, refuse de l'abandonner. Il décide de rendre visite à Anne Boleyn, la favorite d'Henri, qui brûle d'impatience de monter sur le trône, et décroche une entrevue avec le roi... -- Critique : Le règne d'Henri VIII, l'ascension de Thomas Cromwell... Peter Kosminsky s'empare d'une page d'histoire prisée par la fiction anglaise et transcende l'exercice du film en costumes. Une fascinante saga où se mêlent tension et finesse psychologique.

 

Saison 1

Episode 1 : Jeu de dupes

Saison : 1 - Episode : 1/6 - En 1529, en Angleterre, le roi Henri VIII tente d'obtenir l'annulation de son mariage avec sa femme Catherine d'Aragon, coupable à ses yeux de n'avoir pu lui donner un héritier mâle. Rendu responsable de l'enlisement des négociations relatives à cette affaire avec Rome, le cardinal Wolsey est brutalement démis de ses fonctions de lord-chancelier et remplacé par Thomas More. Thomas Cromwell, avocat et homme de confiance du prélat, refuse de l'abandonner. Il décide de rendre visite à Anne Boleyn, la favorite d'Henri, qui brûle d'impatience de monter sur le trône, et décroche une entrevue avec le roi... -- Critique : Le règne de Henri VIII, l'ascension de Thomas Cromwell... Peter Kosminsky s'empare d'une page d'histoire prisée par la fiction anglaise et transcende l'exercice du film en costumes. Une fascinante saga où se mêlent tension et finesse psychologique.

Episode 2 : Cromwell, le bien-aimé

Saison : 1 - Episode : 2/6 - Décembre 1529. Anne et son oncle, le duc de Norfolk, font pression pour que Wolsey soit exilé dans le nord du royaume. Cromwell, qui s'est rapproché de Johane, la soeur de sa défunte épouse, continue d'oeuvrer pour le retour en grâce du cardinal. Après un nouveau tête-à-tête, le roi, terrorisé par le fantôme de son frère, le fait appeler en pleine nuit. Le lendemain, Cromwell apprend le décès de son protecteur, survenu lors de son convoi jusqu'à la tour de Londres. Nommé par la suite conseiller du roi, il jure de venger le cardinal... -- Critique : Angleterre, 1529. Henri VIII tente désespérément de faire dissoudre par le pape son mariage avec Catherine d'Aragon — jugée incapable de lui assurer une descendance mâle —, afin d'épouser Anne Boleyn. Ayant échoué à faire aboutir les tractations, le cardinal Wolsey, tombé en disgrâce, ne compte qu'un seul allié : son homme de confiance, l'avocat Thomas Cromwell. Ce dernier plaide la cause de son maître auprès du roi, qui ne tarde pas à remarquer ses qualités de stratège. Connu pour ses fictions géopolitiques (Le Serment, Warriors), Peter Kosminsky s'approprie, de manière virtuose, une page d'histoire abondamment traitée par la fiction anglaise. Il transcende l'exercice du film en costume, pour réaliser une saga intemporelle sur le pouvoir. Sous des dehors classiques, cet exercice codifié recèle la nervosité et la tension d'un thriller psychologique, et s'impose tout autant comme le portrait d'une époque que d'un homme devenu un pivot de la Réforme. La justesse des dialogues — écrits par Peter Straughan — est pour beaucoup dans la fascination exercée par ce jeu d'échecs au sommet de l'Etat, où soufflent l'esprit de Machiavel, de Shakespeare, mais aussi du Parrain ou de House of cards. Loin des clichés habituellement accolés à son personnage, Henri VIII se révèle ici plus nuancé et ambigu que dans l'historiographie officielle. Surtout, Cromwell fascine de bout en bout. Grand acteur shakespearien, Mark Rylance compose un personnage tout en retenue, à la fois mélancolique, impassible, capable de fidélité mais aussi de froids calculs. Une figure insaisissable, dont l'ascension, dans ces premiers épisodes, passionne d'autant plus qu'elle suscite des sentiments contradictoires. — Hélène Marzolf

Episode 3 : La reine Anne

Saison : 1 - Episode : 3/6 - 1531. Sous l'influence de Cromwell, Henri se revendique chef suprême de l'Eglise d'Angleterre. Thomas More, engagé dans une chasse aux hérétiques, menace le conseiller du roi, dont il soupçonne les liens avec le réformateur William Tyndale. Le divorce royal est mis en péril par Harry Percy, qui affirme être marié à Anne. Cromwell prend les choses en main et use de ses relations avec les soeurs Boleyn pour obtenir le poste de gardien de la Maison des joyaux. Lors d'une rencontre à Calais avec François Ier, Henri et Anne se marient en secret... -- Critique : Angleterre, 1529. Henri VIII tente désespérément de faire dissoudre par le pape son mariage avec Catherine d'Aragon — jugée incapable de lui assurer une descendance mâle —, afin d'épouser Anne Boleyn. Ayant échoué à faire aboutir les tractations, le cardinal Wolsey, tombé en disgrâce, ne compte qu'un seul allié : son homme de confiance, l'avocat Thomas Cromwell. Ce dernier plaide la cause de son maître auprès du roi, qui ne tarde pas à remarquer ses qualités de stratège. Connu pour ses fictions géopolitiques (Le Serment, Warriors), Peter Kosminsky s'approprie, de manière virtuose, une page d'histoire abondamment traitée par la fiction anglaise. Il transcende l'exercice du film en costume, pour réaliser une saga intemporelle sur le pouvoir. Sous des dehors classiques, cet exercice codifié recèle la nervosité et la tension d'un thriller psychologique, et s'impose tout autant comme le portrait d'une époque que d'un homme devenu un pivot de la Réforme. La justesse des dialogues — écrits par Peter Straughan — est pour beaucoup dans la fascination exercée par ce jeu d'échecs au sommet de l'Etat, où soufflent l'esprit de Machiavel, de Shakespeare, mais aussi du Parrain ou de House of cards. Loin des clichés habituellement accolés à son personnage, Henri VIII se révèle ici plus nuancé et ambigu que dans l'historiographie officielle. Surtout, Cromwell fascine de bout en bout. Grand acteur shakespearien, Mark Rylance compose un personnage tout en retenue, à la fois mélancolique, impassible, capable de fidélité mais aussi de froids calculs. Une figure insaisissable, dont l'ascension, dans ces premiers épisodes, passionne d'autant plus qu'elle suscite des sentiments contradictoires. — Hélène Marzolf

Episode 4 : Le baiser du diable

Saison : 1 - Episode : 4/6 - Septembre 1533. Anne a donné naissance à une fille, Elisabeth, ce qui contrarie fortement Henri VIII, qui attend désespérément un héritier. Une loi est en préparation pour asseoir la légitimité de leur union et la position du roi à la tête de l'Eglise. De son côté, Cromwell traque les nobles soupçonnés de trahison et les exhorte à prêter serment d'allégeance. Malgré son intervention, Thomas More refuse de reconnaître l'indépendance du roi à l'égard de Rome et risque de payer cet affront au prix fort. Anne, victime d'une fausse couche, voit son pouvoir se fragiliser et sent le vent tourner... -- Critique : Les intrigues se multiplient à Whitehall : tandis que Cromwell traque les nobles soupçonnés de trahison, Anne a donné naissance à une fille, ce qui contrarie Henri VIII. Décidément magnifique, cette série inspirée par les tableaux du Caravage...

Episode 5 : Mauvais présage

Saison : 1 - Episode : 5/6 - 1535. Le pape Clément VII, par la voix de son ambassadeur Eustache Chappuis, conteste l'Acte de suprématie, ainsi que le mariage d'Henri et Anne. Lors des pérégrinations d'été du roi, Cromwell organise une visite de cinq jours chez les Seymour. Malgré ses sentiments pour Jane, il la pousse dans les bras d'Henri, ce qui lui attire les foudres de la reine. Quand cette dernière apprend que son mari a frôlé la mort lors d'une joute, son émotion est telle qu'elle perd l'enfant qu'elle portait... -- Critique : Devenue reine contre l'avis du pape, Anne Boleyn doit assurer au roi une descendance mâle. Pour conforter son pouvoir, Henri VIII cherche à imposer sa suprématie sur l'Eglise, au grand dam de l'Empire romain germanique... Filmé comme une toile d'araignée enluminée, le palais de Whitehall ne bruisse que d'intrigues galantes, guerre de clans, complots politiques, avec, au centre, Cromwell, plus retors que jamais, chargé de liquider les ennemis du roi. Notamment l'intransigeant Thomas More, dont la fidélité au Vatican se heurte aux tractations du royaume d'Angleterre pour engager la Réforme. L'implacable duel entre l'ex-chancelier, prêt à mourir pour ses idées, et un Cromwell prêt à tout pour survivre constitue un des temps forts de cette série magistrale, récompensée aux derniers Gloden Globes. Filmée comme une tragédie implacable, l'intrigue se resserre autour de la reine, qui, de fausse couche en imprudence, voit sa royale tête se rapprocher du billot. Damian Lewis, le soldat un brin monolithique de Homeland, trouve ici un rôle subtil. Quant à Cromwell, il se révèle plus troublant que jamais, à la fois abominablement pragmatique (« J'ai besoin de coupables. Donc je cherche des hommes qui soient coupables, mais pas nécessairement de ce dont on les accuse »), et, malgré tout, profondément humain. Un personnage au faîte de sa gloire, et pourtant d'ores et déjà piégé par son allégeance au roi, pressentant sa propre chute... — Hélène Marzolf

Episode 6 : Le maître des ombres

Saison : 1 - Episode : 6/6 - 1536. Epris de Jane Seymour et tremblant pour sa descendance, le roi demande à Cromwell de le débarrasser de sa deuxième épouse. Sentant le vent tourner, les ennemis de la reine se regroupent, répandant de graves accusations d'adultère et d'inceste. Poursuivi par le souvenir de leurs railleries au moment de la chute de Wolsey, Cromwell interroge les amants supposés de la reine et les fait enfermer à la tour de Londres. Au procès qui s'ensuit, Anne et ses coaccusés s'efforcent de convaincre les jurés de leur bonne foi. Le roi acceptera-t-il d'accorder, pour une fois, son pardon ?... -- Critique : Devenue reine contre l'avis du pape, Anne Boleyn doit assurer au roi une descendance mâle. Pour conforter son pouvoir, Henri VIII cherche à imposer sa suprématie sur l'Eglise, au grand dam de l'Empire romain germanique... Filmé comme une toile d'araignée enluminée, le palais de Whitehall ne bruisse que d'intrigues galantes, guerre de clans, complots politiques, avec, au centre, Cromwell, plus retors que jamais, chargé de liquider les ennemis du roi. Notamment l'intransigeant Thomas More, dont la fidélité au Vatican se heurte aux tractations du royaume d'Angleterre pour engager la Réforme. L'implacable duel entre l'ex-chancelier, prêt à mourir pour ses idées, et un Cromwell prêt à tout pour survivre constitue un des temps forts de cette série magistrale, récompensée aux derniers Gloden Globes. Filmée comme une tragédie implacable, l'intrigue se resserre autour de la reine, qui, de fausse couche en imprudence, voit sa royale tête se rapprocher du billot. Damian Lewis, le soldat un brin monolithique de Homeland, trouve ici un rôle subtil. Quant à Cromwell, il se révèle plus troublant que jamais, à la fois abominablement pragmatique (« J'ai besoin de coupables. Donc je cherche des hommes qui soient coupables, mais pas nécessairement de ce dont on les accuse »), et, malgré tout, profondément humain. Un personnage au faîte de sa gloire, et pourtant d'ores et déjà piégé par son allégeance au roi, pressentant sa propre chute... — Hélène Marzolf

 

Commentaires

Ce soir