Le fabuleux destin d'Elisabeth Vigée Le Brun, peintre de Marie-Antoinette

Parmi les représentations conservées d'Elisabeth Vigée Le Brun figure le magnifique «Autoportrait au chapeau de paille», peint en 1782. Elisabeth Vigée Le Brun, née en 1755 et morte en 1842, a su s'imposer dans son art à une époque où la peinture relevait presque exclusivement de la sphère masculine. Enfant prodige formée par son père, elle a débuté à 14 ans. Bientôt, son talent est recherché par les nobles et bourgeois, désireux de posséder leur portrait. Elle invente le «regard perdu», où le modèle fixe le lointain. En 1778, elle devient la peintre de Marie-Antoinette puis, avant la Révolution, elle fuit la France. Durant cet exil de treize ans, elle se rend en Italie,en Autriche, en Angleterre, en Suisse, en Russie. Reposant sur ses mémoires et alternant scènes de fiction, archives et témoignages de spécialistes, ce portrait éclaire un extraordinaire destin.

Critique : A la cour de Louis XVI, elle damait le pion à tous ses collègues peintres. Portrait, sous forme d'un docu-fiction élégant, de la portraitiste favorite de Marie-Antoinette, à l'occasion de la grande rétrospective qui lui est consacrée au Grand Palais.

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