Un zoo à Paris - Le rocher des lions

A l'approche de la saison des amours, l'équipe observe le comportement des membres du clan des lions d'Afrique, composé de trois femelles et d'un mâle.

Critique : Après les lémuriens et les otaries, c'est au tour des félins d'être le sujet du nouvel épisode de cette série documentaire gentillette consacrée au Parc zoologique de Paris, anciennement zoo de Vincennes. Là se dresse le rocher des lions, où se déroule la saison des amours. Le personnel soignant est aux aguets, l'une des trois lionnes, Aswad, n'a pas encore eu de petits et se fait courtiser par le seul et vieux lion des lieux, Néro. Il est toujours un peu étrange de voir ces félins tant admirés et redoutés arpenter les enclos — certes confortables — d'un zoo. Pour ces fauves, le comportement féroce semble tristement vain et hors de propos derrière une grille, en dépit de plans très resserrés qui dissimulent les limites de leur espace de vie et leur condition de captifs. Effectuant des va-et-vient entre les lions, les loutres et les chiens des buissons — canidés court sur pattes et roussâtres —, le documentaire adopte le point de vue des vétérinaires et soigneurs. Le récit se concentre sur leur travail au quotidien, leurs joies et déceptions comme après la fausse couche d'Aswad. A défaut de pouvoir gambader en liberté, ces animaux sont indéniablement bichonnés. — Ozal Emier

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